Mon parcours /
Il était une fois...
...Non je crois que je vais faire plus court !
J'ai grandi en Normandie... la vraie...la Basse Normandie, et plus exactement dans le département de la Manche.
Comme beaucoup de cavaliers et cavalières, j'ai commencé très jeune à chevaucher une monture équine. Dès l'âge de 4 ans, ma tendre et douce maman, elle même tombée dans la marmite quand elle était plus jeune, m'a donné l'opportunité de monter tous les mercredis et samedis dans le petit club équestre près de la maison,"La Tribu des Essieaux", dirigé par Sonia Vermurghen.
Un petit club qui n'avait pas l'envergure des grands centres aux installations les plus modernes, mais un centre dans lequel était privilégié l'esprit du cheval et l'esprit de famille.
D'un poney , je passais rapidement au double, puis tout aussi rapidement au cheval, les gens du cru , les amateurs avisés et certains professionnels, ayant décelé chez moi, un "truc" avec les chevaux, comme ils le disaient, un contact, un lien qui me permettait d'être en communion avec ma monture.
Je passais beaucoup de temps en dehors des cours à donner un coup de main dans le club, même pendant mes vacances scolaires... certes des tâches ingrates, mais au contact des chevaux et autres équidés... Alors que la majorité prenait les activités annexes à l'équitation comme des corvées, je prenais toujours un réel plaisir à être proche des pensionnaires...
Chemin faisant, les premières années passèrent en faisant quelques petites compétitions locales, où les résultats étaient présents. Mais mes parents ne faisaient que peu de cas des résultats, me répétant toujours que l'important était que cela reste un plaisir et que l'école était tout aussi importante.
A l'age de 10 ans je croisais le fer (à cheval bien sûr) sur les terrains de concours, avec des cavaliers de plus de 10 ans mes ainés... et les résultats étaient toujours là.
Oh bien sûr je n'avais les montures hors de prix qu'ils pouvaient avoir, mais le cheval de ma mère, j'ai nommé Réval Pépin, qui avait un coeur gros comme ça !.... Et à nous deux, nous arrivions, en toute modestie à nous faire plaisir... même si une fois ou deux des larmes de crocodiles avaient pu couler sur mes joues, eu égard au résultat non escompté.
J'ai eu la chance que mes parents se privent pour me permettre de continuer à monter quand j'en avait le temps... Ils construisirent un paddock à la maison et m'apprirent à connaitre les côtés les moins sympathiques de l'équitation lorsque l'on a la chance d'avoir un cheval à la maison... ... tous les soirs dés que je rentrais de l'école avec ma petite soeur, je jetais mon cartable pour aller nettoyer les chevaux, ramasser les crottins, qu'il vente ou qu'il pleuve....( si rare dans notre beau pays). Non non, ne croyez pas voir Cosette, car elle n'y prenait aucun plaisir...
Voilà maintenant presque 4ans que j'alterne mes devoirs et ma passion...
J'ai eu la surprise de recevoir comme cadeau, mon propre cheval... Come What May... avec du sang Irlandais... encore une privation de mes parents, qui roulent avec leurs voitures plus vieilles que moi...
J'ai changé de club et plus exactement d'entraineur... pour prendre des cours plus pointus, mais n'oublis en aucun cas d'où je viens.
Aliènor BERTHON et William WORKMAN, me coachent au sein des Ecuries WORKMAN, ainsi que ma petite soeur, qui visiblement possède elle aussi quelques qualités à la monte.
Ayant travaillé le CSO et le dressage et un petit peu de Cross, je me lance cette année dans le Complet... je ne sais pas ce que cela va donner...
Mais comme le disent toujours mes parents, l'important c'est de se faire plaisir et de faire palis à son cheval... le reste, s'il y en a, c'est du plus !.
Tout ce que j'espère, c'est faire honneur à mes entraineurs...
Mais bon, ça c'est une autre histoire ... pour l'instant il faut travailler encore et encore...


